
Coupe du Monde 2010, jour 17. J'aimerais bien, là maintenant, tout de suite, voir la tronche de Platoche, de Blatter, des barons de la FIFA, des membres du Board et de tous les ardents défenseurs du "foot-qui-doit-rester-universel". Car voilà une journée qui va faire date avec deux huitièmes de finale faussés par des décisions d'arbitrage erronées, le tout à quelques heures d'intervalle. Enfin, qui va faire date... Je n'en suis même pas sûr tellement le conservatisme et l'obscurantisme sont ancrés dans les gênes des susnommés.
Alors c'est vrai que monsieur Larrionda, arbitre pourtant chevronné d'Angleterre-Allemagne, a été d'une nullité crasse. Mais il n'est même pas à blâmer, le pauvre. A la limite son juge de touche, et encore. Non, le problème, c'est que tout le monde a vu, devant son poste ou dans le stade, que le ballon avait franchi la ligne. Cette action m'a d'ailleurs rappelé un but parfaitement valable inscrit par la Roumanie face à la Bulgarie lors de l'Euro 1996. Le nom du "buteur" m'échappe, mais je suis sûr que les historiens du blog vont me retrouver ça.
Quand l'arbitre est aveugle, la vidéo devient vitale. Et qu'on ne vienne pas me dire que ça hacherait le jeu. Sur un cas d'école comme celui-là, le ralenti peut être lancé quasi-instantanément. Mais comme pour le reste (racisme, violence), on va attendre qu'il y ait des scandales du genre de ceux d'aujourd'hui pour agir. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. On pourra toujours dire que l'Allemagne en a collé 4 et que les Anglais ne méritaient pas de passer. Ce n'est pas totalement faux, mais nul ne peut dire comment aurait tourné le match à 2-2.
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