
Un sommet réunit vendredi à Beyrouth les acteurs régionaux pour tenter de dissiper les craintes d'un embrasement.
À Beyrouth C'est par la grande porte que Bachar el-Assad revient au Liban, cinq ans après le retrait précipité des troupes syriennes, dans la foulée de l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri, dont la Syrie a alors été soupçonnée d'être le commanditaire. Le président syrien, qui a toujours démenti ces allégations, sera reçu vendredi au palais présidentiel de Baabda pour une visite officielle historique dont le calendrier a été avancé pour coïncider avec celle du roi Abdallah d'Arabie, en tournée régionale. L'émir du Qatar, le cheikh Hamad Ben Khalifa al-Thani, les rejoindra en fin de journée pour une probable réunion quadripartite. Ce sommet improvisé est destiné à juguler les tensions et à dissiper les craintes d'un regain de violence au Liban. L'inquiétude est vive depuis que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a annoncé que son parti ne se laisserait pas faire si certains de ses membres étaient accusés par le tribunal spécial pour le Liban d'être impliqués dans l'attentat du 14 février 2005 contre Rafic Hariri
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